Nouvel article dans la revue 3e Millénaire

Le dernier numéro de la revue 3e Millénaire sur les corps subtils et énergétiques vient de paraître : http://www.revue3emillenaire.com/shop/en-kiosque/189-les-corps-subtils.html

Je suis maintenant l'auteure (http://vivrelart.eu/) d'une rubrique récurrente dans cette revue et j'ai ainsi écrit deux articles dans ce numéro sur les différentes représentations des corps subtils dans l'art.

Le premier article présente, depuis l'Antiquité Egyptienne jusqu'à l'époque contemporaine, la façon dont les corps subtils ont été représentés en images. Ainsi, il est intéressant de noter que l'on passe d'une vision idéale de l'âme sous une forme corporelle parfaite, à une déformation du corps physique pour évoquer les émotions négatives (notamment chez Francis Bacon).

Le second article se focalise sur l'oeuvre très célèbre de Léonard de Vinci : La Vierge, sainte Anne et l'Enfant Jésus, conservée au Louvre.

Cette oeuvre magistrale a été travaillée par Léonard pendant presque 20 ans et est restée inachevée à la mort du peintre, comme si elle avait été un support de méditation pour l'artiste. 

A la lueur de la conception des corps subtils de Rudolph Steiner, je propose ici une interprétation de ces quatre personnages, comme étant (entre autres) des images du corps physique (l'agneau), du corps éthérique (Jésus), du corps astral (la Vierge) et du corps mental (sainte Anne).

Vous pouvez retrouver l'intégralité de ces deux articles en achetant le numéro 119 sur le site de la revue : http://www.revue3emillenaire.com/shop/en-kiosque/189-les-corps-subtils.html

Facebook

Je suis maintenant sur Facebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=100009869297674
et j'y ai créé une page Vivre l'Art: https://www.facebook.com/Vivre-lArt-441829509347986/?ref=hl
J'y poste régulièrement mes réflexions sur des oeuvres d'art, toujours en lien avec la psychologie et la spiritualité, ce qui permet aux membres de Facebook d'inter-agir en postant des commentaires. N'hésitez pas à liker la page!

La mélancolie dans l'art

Portrait de jeune homme, Michael Sweerts, 1656,
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg

Le peintre flamand Michael Sweerts a peint ce tableau à son arrivée à Bruxelles en 1656. Il s'agit encore une fois d'une évocation de la mélancolie, thème cher aux peintres depuis la Renaissance. Le regard du personnage nous accroche, malgré le visage posé presque à l'horizontale sur la main droite. Les couleurs sombres renforcent l'idée de mélancolie, bien que la bouche esquisse un très léger sourire et que le regard soit très doux. Il me semble que les pièces, la bourse, les papiers épars, l'encrier et la plume sur le bureau représentent la matérialité d'un monde que le personnage délaisse le temps d'une rêverie mélancolique, dans lequel il attire aussi le spectateur. Or, la réalité est toujours là, le papier qu'il tient dans le main le rappellera bientôt au monde. Je crois que ce portrait nous parle autant d'éternité que de fugacité.
D'autres articles sur la mélancolie dans l'art ici:
http://vivrelart.eu/blog.html